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Pape Diouf : « Dans une situation avantageuse, mais pas définitive »
Pape Diouf : « Dans une situation avantageuse, mais pas définitive »
- Spartak-OM
Malgré l’avance conséquente prise au match aller par l’OM, Pape Diouf insiste sur le fait que « la qualification ne pourra être acquise que si nous avons en tête ce respect de l’adversaire et ce respect du jeu, et de ses aléas ». Ses réponses à OM.net.
Président, peut-on s’attendre à une promenade de santé pour l’OM en Russie après la victoire du match aller, 3-0 ?
Etre respectueux c’est de ne pas admettre l’idée d’une promenade de santé. Rien n’est plus insultant que de préjuger du résultat d’un match qui ne s’est pas encore joué. Que l’OM parte avec une avance intéressante, que nous soyons dans un voyage disons plutôt confortable, c’est un fait. Mais je crois que notre qualification ne pourra être acquise que si nous avons en tête ce respect de l’adversaire et ce respect du jeu, et de ses aléas qui peuvent toujours émailler le déroulement d’un match. Il s’agit d’admettre que l’adversaire jettera dans la bataille ses ultimes forces pour nous pousser dans nos derniers retranchements. Alors je considère oui que nous sommes dans une situation avantageuse mais pas définitive.
D’où peuvent venir les dangers ? Du froid ? Du terrain synthétique ?
Le danger est en tout premier lieu l’adversaire. Un adversaire qui a été battu largement à l’aller, et qui essaiera en tout état de cause de s’en remettre.
Le deuxième danger c’est qu’effectivement on peut considérer que l’état d’un terrain synthétique peut susciter de notre part une période d’adaptation qui peut être préjudiciable.
Encore que nous ayons eu déjà par le passé à Berne le loisir de nous y essayer.
Le froid reste l’autre élément qu’il faudra maîtriser. Mais je pense que lorsqu’on s’engage dans une compétition européenne ce sont là des aléas qu’il faut prévoir et intégrer dans le parcours.
L’accumulation de rencontres en peu de temps est-elle aussi un danger ?
C’est un autre facteur dont il faut tenir compte quand on est un club comme l’OM et que l’on nourrit autant d’ambition.
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Pape Diouf : « Dans une situation avantageuse, mais pas définitive »
Pape Diouf : « Dans une situation avantageuse, mais pas définitive »
- Spartak-OM
Malgré l’avance conséquente prise au match aller par l’OM, Pape Diouf insiste sur le fait que « la qualification ne pourra être acquise que si nous avons en tête ce respect de l’adversaire et ce respect du jeu, et de ses aléas ». Ses réponses à OM.net.
Président, peut-on s’attendre à une promenade de santé pour l’OM en Russie après la victoire du match aller, 3-0 ?
Etre respectueux c’est de ne pas admettre l’idée d’une promenade de santé. Rien n’est plus insultant que de préjuger du résultat d’un match qui ne s’est pas encore joué. Que l’OM parte avec une avance intéressante, que nous soyons dans un voyage disons plutôt confortable, c’est un fait. Mais je crois que notre qualification ne pourra être acquise que si nous avons en tête ce respect de l’adversaire et ce respect du jeu, et de ses aléas qui peuvent toujours émailler le déroulement d’un match. Il s’agit d’admettre que l’adversaire jettera dans la bataille ses ultimes forces pour nous pousser dans nos derniers retranchements. Alors je considère oui que nous sommes dans une situation avantageuse mais pas définitive.
D’où peuvent venir les dangers ? Du froid ? Du terrain synthétique ?
Le danger est en tout premier lieu l’adversaire. Un adversaire qui a été battu largement à l’aller, et qui essaiera en tout état de cause de s’en remettre.
Le deuxième danger c’est qu’effectivement on peut considérer que l’état d’un terrain synthétique peut susciter de notre part une période d’adaptation qui peut être préjudiciable.
Encore que nous ayons eu déjà par le passé à Berne le loisir de nous y essayer.
Le froid reste l’autre élément qu’il faudra maîtriser. Mais je pense que lorsqu’on s’engage dans une compétition européenne ce sont là des aléas qu’il faut prévoir et intégrer dans le parcours.
L’accumulation de rencontres en peu de temps est-elle aussi un danger ?
C’est un autre facteur dont il faut tenir compte quand on est un club comme l’OM et que l’on nourrit autant d’ambition.
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Bienvenue à Moscou et ses -4 degrés
Bienvenue à Moscou et ses -4 degrés
Les Olympiens sont arrivés à Moscou mardi, en fin de journée. La neige et une température peu engageante les y attendaient. Récit.
« Bienvenue à Moscou. Il est 19 heures, heure locale (*). La température extérieure est de -4 degrés ». L’annonce de l’hôtesse était une fraîche entrée en matière, d’autant que cela tombera de quelques unités encore tout au long de la soirée. Les passagers en avaient froid d’avance. Et ils n’ont pas été déçus.
Oh bien sûr, les précautions ont été prises. Col roulé à enfiler sous le maillot, semelles chauffantes, couvertures pour les remplaçants qui essaieront cependant de rester le moins possibles immobiles,… Rien ne manque dans les malles du staff olympien, en vue de la rencontre de jeudi soir, qui devrait se disputer à peu de choses près dans les mêmes conditions climatiques.
N’empêche, donc, le froid piquant (mais encore supportable), qui a officié en comité d’accueil dès le pied posé sur le tarmac enneigé de l’aéroport Vnukovo, avait cet effet bien tangible et physique qui manquent aux simples prévisions que l’on voit défiler en boucle sur la Chaîne météo.
La délégation marseillaise est ainsi entrée concrètement dans le cœur du sujet. Un groupe finalement réduit d’une unité par rapport à celui annoncé lundi soir, du fait du forfait de Jacques Faty, 39 de fièvre et grippé. Effectivement, pas vraiment l’état idéal pour se déplacer en Russie.
Dans un rituel immuable, les Marseillais ont occupé les 4 heures de vol entre magazines, consoles de jeux portables, Dvds, sieste et contrées. L’équation des voyages du groupe OM. Tout comme la présence d’une quinzaine de supporters venus compléter leurs collections d’autographes et échanger quelques mots avec les Olympiens avant le départ.
Après la nuée de fans au pied de la Commanderie lundi matin au lendemain de Paris, les preuves d’amour s’accumulent. A chacune son mode d’expression. Ce mardi midi, certaines jeunes supportrices avaient même fait des dessins à l’adresse de « Lorik », « Mathieu » et Kaboré. Cela réchauffait le cœur, avant de partir. Tant mieux, les Marseillais vont bien avoir besoin de chaleur pendant deux jours…
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Ligue 1, 25e journée : OM-PSG
Ligue 1, 25e journée : OM-PSG Les stats avant OM-PSG |
Classements
VS | ||||||
Classement général |
5e |
Classement général | 12e | |||
Points |
35 |
Points | 30 |
|||
Victoires |
9 |
Victoires | 7 |
|||
Matchs nuls |
8 |
Matchs nuls | 9 |
|||
Défaites |
7 |
Défaites | 8 |
|||
Attaque | 3e | Attaque | 16e | |||
Buts marqués | 33 |
Buts marqués | 22 |
|||
Défense | 10e | Défense | 3e | |||
Buts encaissés | 26 |
Buts encaissés | 21 |
|||
Classement domicile | 10e | Classement extérieur | 1er | |||
Points | 21 |
Points | 19 |
|||
Victoires | 6 |
Victoires | 5 |
|||
Matchs nuls | 3 |
Matchs nuls | 4 |
|||
Défaites | 2 |
Défaites | 2 |
|||
Attaque domicile |
5e | Attaque extérieur |
11e | |||
Buts marqués | 19 |
Buts marqués | 9 |
|||
Défense domicile |
8e | Défense extérieur |
1ere | |||
Buts encaissés | 9 |
Buts encaissés | 5 |
|||
Les dix derniers matchs en Ligue 1
VS |
|
|||||||
J |
Match |
Score | Série | J | Match | Score | Série | |
24e |
Nice-OM |
0-2 |
V |
24e |
PSG-Le Mans |
0-0 |
N |
|
23e |
OM-Caen |
6-1 |
V |
23e |
Lille-PSG |
0-0 |
N |
|
22e |
Nancy-OM |
1-1 |
N |
22e |
PSG-Metz |
3-0 |
V |
|
21e |
OM-Valenciennes |
3-1 |
V |
21e |
Lorient-PSG |
1-0 |
D |
|
20e |
Rennes-OM |
3-1 |
D |
20e |
PSG-Lens |
3-0 |
V |
|
19e |
OM-Le Mans |
1-0 |
V |
19e |
St Etienne-PSG |
0-1 |
V |
|
18e |
Bordeaux-OM |
2-2 |
N |
18e |
PSG-Toulouse |
1-2 |
D |
|
17e |
OM-Monaco |
2-0 |
V |
17e |
Auxerre-PSG |
0-1 |
V |
|
16e |
Lille-OM |
1-1 |
N |
16e |
PSG-Caen |
0-1 |
D |
|
15e |
OM-Metz |
3-1 |
V |
15e |
Nice-PSG |
2-1 |
D |
|
Buteurs
VS |
|
|||||
Joueurs |
Buts |
Joueurs |
Buts |
|||
Niang |
11 |
Diané |
5 |
|||
Cissé |
9 |
Pauleta |
5 |
|||
Rodriguez |
3 |
Luyindula |
4 |
|||
Zenden |
2 |
Armand |
2 |
|||
Nasri | 2 |
N'Gog |
1 |
|||
Valbuena | 2 |
Arnaud | 1 |
|||
Zubar |
1 |
Frau |
1 |
|||
Ziani |
1 |
Caera |
1 |
|||
Cana |
1 |
Rothen |
1 |
|||
Cheyrou |
1 |
|||||
Passeurs
VS |
|
|||||
Joueurs |
Passes |
Joueurs |
Passes |
|||
Nasri |
5 |
Rothen |
8 |
|||
Cheyrou |
3 |
N'Gog
|
1 |
|||
Cissé |
2 |
Caera |
1 |
|||
Cana |
2 |
Diané |
1 |
|||
Taiwo |
1 |
Armand |
1 |
|||
Ziani |
1 |
Clément |
1 |
|||
Zubar |
1 |
|||||
Zenden |
1 |
|||||
Akalé |
1 |
|||||
Rodriguez |
1 |
|||||
Les dix derniers OM-PSG
Saison |
Score |
Buteurs |
2006-2007 |
OM-PSG 1-1 |
Cissé (68e) / Pauleta (74e) |
2005-2006 |
OM-PSG 1-0 | Cana (78e) |
2004-2005 |
OM-PSG 1-1 | Battles (74e) / K. Nakata (46e, csc) |
2003-2004 | OM-PSG 0-1 | Fiorèse (87e) |
2002-2003 | OM-PSG 0-3 | J. Leroy (27e, 84e), Ronaldinho (56e) |
2001-2002 | OM-PSG 1-0 | Van Buyten (64e) |
2000-2001 | OM-PSG 1-0 | Bakayoko (74e) |
1999-2000 | OM-PSG 4-1 | S. Pérez (24e), Pouget (59e), Abardonado (67e), Maurice (78e) / Christian (7e) |
1998-1999 | OM-PSG 0-0 | |
1997-1998 | OM-PSG 0-0 |
Tous les OM-PSG
27 matchs : 17 victoires marseillaises, 6 matchs nuls, 4 victoires parisiennes.
41 buts pour l'OM / 21 buts pour le PSG.
Plus large victoire de l'OM : 1986/1987 : 4 - 0
Plus large victoire du PSG : 2002/2003 : 0 - 3
La stat'
Entre l'OM 5e et le PSG 12e, il n'y a que cinq points d'écart au classement de la Ligue 1. De plus, le PSG est tout simplement la meilleure équipe du championnat à l'extérieur. Le bilan parisien est impressionnant : 5 victoires, 4 nuls et seulement 2 défaites loin du Parc des Princes. Une performance qui s'appuie surtout sur une défense de fer : assurément la meilleure à l'extérieur avec 5 petits buts encaissés depuis le début de la saison ! Cela dit, les Parisiens restent deux matchs sans victoires à l'extérieur avec une défaite à Lorient (1-0) suivie d'un nul à Lille (0-0). La 16e attaque de Ligue 1 peine toujours à se montrer performante. On remarquera aussi avec amusement que le PSG est la 3e défense de Ligue 1... comme l'était Caen il y a deux semaines avant de prendre une déculotée au Vélodrome (6-1) !
Il faut dire que l'OM est impressionnant à domicile où il vient d'enchaîner 5 victoires consécutives en championnat. Toutes compétitions confondues, les Olympiens viennent d'inscrire 15 buts en 4 matchs (Valenciennes 3-1 ; Caen 6-1 ; Monaco 3-1 ; Spartak Moscou 3-0). L'OM semble donc armé pour faire vaciller la meilleure défense de L1 à l'extérieur.
Toutefois, les joueurs d'Éric Gerets devront se méfier de Jérôme Rothen, l'homme par qui arrive les buts du PSG (8 passes décisives, meilleur passeur du championnat) et d'Amara Diané, l'homme qui a réveillé le PSG. Auteur de 7 buts depuis le début de l'année, l'ancien Strasbourgeois s'est mué en sauveur, pendant que Pedro Pauleta lui squatte toujours le banc de touche. L'entrée en jeu du Portugais dimanche au Vélodrome est à prévoir... et à craindre tant ce dernier a souvent marqué contre l'OM. L'an dernier c'est lui avait égalisé lors du match nul 1-1 au Vél'. Attention à Péguy Luyindula aussi, l'ancien Olympien qui avait marqué au match aller cette saison (1-1 au Parc).
Mais l'OM pourra compter sur Djibril Cissé auteur des deux derniers buts olympiens contre le PSG (l'an dernier au Vélodrome et au match aller au Parc cette saison). Le buteur marseillais tourne depuis le début de l'année à un but par match. Il n'y a donc pas de raison pour qu'il s'abstienne dimanche... De même pour Mamadou Niang qui reste sur 2 buts en 2 matchs depuis son retour de la CAN.
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Ligue 1, 25e journée : OM-PSG 2-1
Ligue 1, 25e journée : OM-PSG 2-1 Les notes des Olympiens |
Les notes (sur 10)
Mandanda (7) : Il a réussi deux interventions déterminantes. La première au bout d’un quart d’heure de jeu où il réalisa une magnifique parade en sortant une tête décroisée d’Armand. Un arrêt de grande classe. La deuxième fut bien plus tard dans le match, à un quart d’heure de la fin, quand il sortit au devant de Pauleta qui se présentait seul face à lui. Sans faire faute il se jeta superbement sur le ballon pour contrer l’attaquant parisien. Le restant du match, il fut peu sollicité mais il dût quand même s’employer dans les airs (avec autorité) notamment en fin de match. Seul le penalty de Rothen a pu franchir la muraille Mandanda.
Taiwo (7,5) : Il est incroyable. Personne ne l’attendait aussi bien après son retour de la CAN. Mais Taiwo semble sur un nuage en ce moment. Après avoir marqué de la tête mercredi contre Moscou, il a eu la bonne idée de remettre ça contre le PSG. Un but tellement important qui a permis à l’OM de se relancer totalement dans le match. Au second poteau, le Nigérian s’éleva très haut pour catapulter le ballon au fond des filets. Dans le jeu, le latéral olympien a été intraitable. Quasiment impassable défensivement, il a aussi beaucoup apporté dans son couloir gauche de par sa puissance physique et son pied gauche de feu. Du très bon Taiwo !
Givet (7) : Le défenseur marseillais a été plus que solide sur ce match. Il a gagné énormément de duels et ses interventions défensives ont fait extrêmement de bien à l’équipe. Dans les airs, il fut impérial. On retient également un contre décisif sur une frappe de Diané qui partait très bien en début de seconde période. En fin de match, Givet a tenu et c’est lui qui se sacrifia sur l’ultime corner parisien en dégageant de la tête malgré le pied très haut d’Armand. Un vrai guerrier.
Cana (7) : Auteur d’une très bonne seconde période mercredi au poste de stoppeur, le capitaine olympien a été remis à cette position par Gerets pour ce choc face au PSG. Et il n’a pas failli. Mieux, il a encore largement convaincu. Serein et efficace dans ses interventions défensives, Cana a été tout simplement impeccable. Il a même fini par écœurer Luyindula qui n’arrivait à se défaire du Marseillais. Un engagement sans faille qui a fait rugir de plaisir le Vélodrome. Seule fausse note, cette petite erreur sur un long ballon qui profita à Pauleta mais heureusement Mandanda sauva la mise d’une intervention décisive (76e).
Bonnart (6,5) : Il avait un sacré client face à lui en la personne de Rothen. Et on peut dire que le défenseur marseillais s’en est plutôt bien sorti. Il n’a concédé que peu de centres au meilleur passeur du championnat. Bonnart a su ne pas se jeter inutilement face à Rothen tout en arrivant à bien le museler dans les duels. Il aurait pu être le héros malheureux du match quand Monsieur Layec siffla le penalty pour le PSG alors que le tacle de Bonnart sur Diané était d’une sur le ballon et de deux en dehors de la surface. Rageant et injuste. En fin de match, Bonnart a fait beaucoup de bien à l’équipe en interceptant d’importants ballons d’attaque parisiens grâce à son placement et sa grande sérénité.
Kaboré (6) : Titulaire surprise à la récupération, le Burkinabé a eu besoin d’une mi-temps pour véritablement monter en puissance dans le match. Car durant les quarante cinq premières, il a livré une prestation plutôt brouillonne. Manquant de sûreté technique, il a eu du mal à être performant. Mais il a tout de même commencé à prendre confiance vers la fin de la première mi-temps quand l’OM fit vaciller le PSG. En seconde période, il a tout simplement été énorme. D’entrée, il fit un retour défensif magnifique sur Luyindula qui se présentait à l’entrée de la surface marseillaise. Ensuite, il a réussi des interventions assez monstrueuses au milieu de terrain, ce qui a fait se lever le Vélodrome. Intraitable dans les duels, Kaboré a su aussi être juste dans son jeu, qu’il a su progressivement épurer. Un potentiel énorme.
Cheyrou (6) : Ce n’était pas du grand Cheyrou, mais c’est quand même tout à fait convenable. A l’image de l’équipe, il a été embêté par le très bon début des Parisiens. Cheyrou est même sorti de son match quand il est venu tacler vilainement Rothen après il est vrai une nouvelle grosse faute de ce dernier sur Nasri. Le carton jaune fut mérité. Et Cheyrou rata complètement dans la foulée le coup-franc consécutif à la faute de Rothen. Heureusement, il a su se ressaisir et retrouver son jeu. Témoin cette frappe superbe qui est venue tutoyer la lucarne d’un Landreau battu (43e). En seconde période, s’il fut plutôt discret sur le plan offensif, il a abattu un gros travail défensif au milieu.
Valbuena (6,5) : On le sent vraiment, ce n’est pas sur les côtés qu’il est le meilleur. Mais quoiqu’il arrive, Valbuena réussit toujours à faire la différence. Très actif côté droit, il a donné du fil à retordre à Armand qui a passé une sale soirée. Et finalement, c’est dans l’axe que Mathieu se montra décisif sur une action superbe. Juste avant la mi-temps, il se joua plein axe du premier rideau défensif parisien avant de glisser un ballon parfait pour Niang qui ne rata pas l’aubaine en croisant parfaitement sa frappe. 2-1, le PSG était à terre. En seconde période, Valbuena a continué à donner le tournis aux Parisiens avant de manquer sérieusement de lucidité en fin de rencontre. Émoussé, il ne fut plus aussi pertinent dans ses dribbles. Mais c’est déjà très bien dans l’ensemble.
Nasri (5,5) : Durant la première demi-heure maîtrisée par le PSG, il n’a pas été capable de faire la différence. Ensuite, il est monté en puissance et a donné plus de difficultés aux milieux défensifs parisiens. C'est lui qui délivra ce bon coup-franc décisif sur la tête de Taiwo pour l'égalisation. Nasri a surtout été l’auteur d’un début de seconde période canon. Jouant beaucoup plus près de Cissé, il a montré que quand il haussait son niveau de jeu, il était très difficile à contrôler. Le meneur olympien a ainsi réalisé de bonnes actions mais sans être décisif. En fin de rencontre, il a semblé plutôt émoussé et Gerets l’a sorti à sept minutes de la fin pour faire rentrer Grandin.
Niang (6,5) : Reçu trois sur trois ! Depuis son retour de la CAN, le Sénégalais a marqué trois buts en trois matchs, montrant qu’il n'avait rien perdu de sa redoutable efficacité. Exilé côté gauche, Niang a beaucoup travaillé son vis-à-vis (Ceara) sans arriver à véritablement faire la différence. Mais quand Valbuena lui offrit un très bon ballon à l’entrée de la surface, Niang réalisa le geste parfait en enchaînant sans contrôle une frappe croisée du gauche imparable. Et voilà le PSG qui mord la poussière ! Un but important. En seconde période, Niang a continué à provoquer sur son côté mais s’est vite essoufflé après beaucoup d’efforts répétés. Gerets l’a ainsi logiquement remplacé par Akalé à la 77e.
Cissé (5) : L’Olympien le moins performant sur le terrain. Sans être non plus dépassé par les évènements, Cissé a surtout manqué de précision sur les opportunités qu’il a pu avoir devant. Il a pratiquement raté toutes ses frappes. Mais dans le jeu, le buteur olympien a été plutôt bon, réussissant par moments à bien remiser pour ses partenaires. Il a été également combatif et n’a pas hésité à revenir défendre, notamment sur les corners (qu’il a souvent d’ailleurs renvoyés). Mais quel dommage qu’il vendangea incroyablement le but du 3-1 à la 88e sur un centre pourtant parfait d’Akalé. Cissé expédia seul devant les buts le ballon au-dessus. Heureusement que le PSG n’a pas égalisé dans les arrêts de jeu !
Akalé : Super entrée ! Alors que les Olympiens semblaient tous émoussés physiquement, Akalé a apporté au bon moment de la fraîcheur et de la vitesse. Que ce soit côté droit ou côté gauche, il a souvent pris la poudre d’escampette et sur l’un de ses débordements il offrit un centre parfait pour Cissé qui rata hélas le cadre.
Grandin : A la place de Nasri, il a joué les dix dernières minutes. Il a su apporter une touche technique appréciable dans cette fin de match laborieuse pour les Olympiens.
Zenden : Remplaçant Cissé, il est rentré dans les arrêts de jeu.
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