- Spartak-OM
Malgré un avantage de trois buts après l’aller, les Olympiens, à l’image de Laurent Bonnart, ne prennent pas le match retour contre le Spartak par-dessus la jambe. «Il faut y aller avec l’état d’esprit de gagner» annonce l’ancien Manceau.
Quand on évoque le match retour contre le Spartak, on entend parler de promenade de santé…
Qui pourrait penser cela ? Quand on connaît le football, on sait que chaque match a sa vérité et qu’en foot, c’est toujours difficile surtout dans des conditions difficiles, il fera très froid, et sur un terrain difficile. Il y a une qualification en jeu et on doit rester sérieux.
On a gagné 3-0 chez nous mais pendant les 25 premières minutes, le Spartak Moscou a prouvé qu’il était capable de nous mettre en danger. A nous de faire ce qu’il faut pour ne pas se mettre en danger.
Quels enseignements avez-vous tirer du match aller ?
Les 25 premières minutes ont été difficiles, les joueurs du Spartak ont bien bougé et nous, tactiquement, nous étions mal calés. Le réajustement du coach nous a fait du bien. Je pense d’ailleurs que l’on débutera comme nous avions fini à l’aller : en bloc pour mieux défendre ensemble afin d’éviter de prendre le premier but.
On va jouer en conquérant, en provoquant les choses. Il faut y aller avec l’état d’esprit de gagner même si les conditions seront différentes.
Justement, à propos des conditions, le terrain sera synthétique…
Il y a de plus en plus de terrains synthétiques et j’ai déjà pas mal joué dessus. Mais apparemment celui-là est particulier. Ca va changer un peu, il n’y aura pas de faux-rebond mais il faudra s’adapter. De toute façon, le terrain sera identique pour les deux formations. A nous de bien s’adapter et faire le maximum pour se qualifier.